04/04/2022 - Questions pratiques - [À mes côtés]
J’ai choisi une association
comme bénéficiaire de mon contrat
À l’instar d’un legs ou d’une donation, l’assurance-vie vous permet de transmettre une partie ou l’intégralité de votre épargne à un organisme d’intérêt général. Un bon moyen de donner un coup de pouce à une cause associative ou caritative qui vous est chère ! Découvrez la marche à suivre, ainsi que le témoignage d’adhérents ayant fait ce choix.
L’assurance-vie, c’est un fait notoire, est un excellent outil de transmission. S’il s’agit du cas le plus fréquemment rencontré, les héritiers ne sont pas la cible exclusive de cette transmission. Il est en effet possible de désigner les bénéficiaires de son choix*, c’est d’ailleurs un des (nombreux) atouts de l’assurance-vie.
L’adhérent a la liberté de gratifier une association et de soutenir ainsi activement une cause lui tenant à cœur. Pour ce faire, quelques conditions sont à remplir :
- La première est de s’assurer que l’association que vous désirez soutenir avec votre épargne est éligible. C’est notamment le cas des associations reconnues d’utilité publique, tout comme des organismes d’intérêt général ayant un caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, familial, culturel, cultuel…
- La seconde est de rédiger une clause bénéficiaire particulière indiquant avec précision dénomination sociale, adresse du siège social, ainsi que tout autre élément permettant une identification complète de l’association souhaitée.
Pour aller plus loin : tout savoir sur la clause bénéficiaire
Il existe de nombreuses raisons de faire d’une association le bénéficiaire de son assurance-vie, découvrez quelques exemples avec le témoignage de trois adhérents :

Annie, 73 ans : « N’ayant pas d’héritiers au premier degré, je ne souhaitais pas me faire prélever par l’État une grosse part de mon capital lors de ma succession. Les trois associations que j’ai choisies - Médecins sans frontières, la Fondation de France et la SPA - correspondent à mes engagements et mes convictions. »

Véronique, 58 ans : « Je suis seule et sans enfants. Au moment où mon conseiller m’a parlé de la clause bénéficiaire, j’étais un peu prise de court, d’autant que dans ma famille plus éloignée, personne ne manque de rien. J’ai donc fait le choix de mettre mon argent au service de l’ONG Alliance Humaine-Santé internationale, notamment pour son action à la fois médicale et éducative. »

Marie, 71 ans : « J’ai eu beaucoup de problèmes de santé dans ma vie. Comme je n’ai personne autour de moi, lorsqu’on m’a parlé de la clause bénéficiaire au moment où j’ai souscrit mon contrat, j’ai souhaité rendre ce qu’on m’a donné. C’est pourquoi j’ai choisi l’association Les Blouses Roses, qui m’a réconfortée et beaucoup soutenue lors de mes diverses hospitalisations. »
*La liberté de désigner la ou les personnes de votre choix ne peut être remise en cause, sauf dans le cas où un ayant droit (descendant, à défaut conjoint survivant…) engagerait une action en justice en raison de primes versées manifestement exagérées